Né en 1958 à Longeville-lès-Metz, Jean-François Clervoy est actuellement ingénieur général de l’armement, membre du corps des astronautes européens de l’ESA et détaché comme PDG de Novespace, la filiale du CNES en charge des vols paraboliques sur l’A300 Zero-G.
Ils fascinent le grand public et sont très décriés par les astronomes qui dénoncent la pollution visuelle qu’ils créent. Les trains de satellites de Space X, visibles en ce moment dans le ciel français, ne laissent personne indifférent.
L’astronaute Jean-François Clervoy a évidemment un avis sur la question : « On va multiplier par cinquante ou cent le nombre de satellites en orbite. C’est dingue ! Mais ce n’est pas le nombre qui gène, c’est la puissance de réflexion. Elon Musk s’est engagé à utiliser des matériaux peu réfléchissants et à programmer l’orientation des panneaux solaires pour éviter cette brillance. Il a aussi demandé récemment l’autorisation de descendre ses constellations à 500 km au lieu de 1 000 pour polluer mécaniquement l’espace le moins longtemps possible. Les satellites se désintégreront plus rapidement en fin de vie en rentrant dans l’atmosphère. Je fais confiance. Actuellement, les lancements sont propres. Les débris qui polluent aujourd’hui sont les satellites des années 60-70. »
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